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NECKER, Jacques.
Compte rendu au Roi par M. Necker Directeur général des Finances Au mois de janvier 1781.
Paris, Imprimerie du cabinet du roi, 1781.
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1000 €
Edition originale à l'adresse de "l'Imprimerie du Cabinet du Roi".
Cette première édition ne fut pas mise dans le commerce mais distribuée à quelques privilégiés avant la publication de l'ouvrage par l'Imprimerie royale. Elle renferme deux cartes dépliantes aquarellées montrant les divisions des gabelles et des traites sur le territoire français et un tableau replié des Revenus et dépenses portés au Trésor royal.
Le "Compte-rendu au roi" figure parmi les « bestsellers » de l'économie sous l'Ancien Régime. (Les tirages de l'Imprimerie royale auraient été diffusés dans le public à quelque quarante mille exemplaires). Il demeure une source de première importance pour l'histoire financière et fiscale de la France. Dans ce célèbre plaidoyer pour la transparence dans les finances publiques, Jacques Necker (1734-1802), ministre des Finances de Louis XVI de 1776 à 1781, détaille le fonctionnement des finances royales, les principes de son administration et la situation financière du pays. Mais l'auteur y dévoile également les listes de pensions versées par l'État à certains membres de la noblesse, avec le nom de leurs bénéficiaires et leurs montants. Le scandale qui suivit la publication de l'ouvrage mena le ministre à démissionner le 19 mai 1781.
A la suite sont reliés deux petits opuscules :
- " Les Comment, ou Abrégé des objections faites contre le compte rendu par M. Necker en forme de questions, En France, 1781
ii-16 pages.
- Mémoire donné au roi par Monsieur Necker en 1778, En France, 1781.
SAVARY, Jacques.
Pareres, ou Avis et Conseils sur les plus importantes Matières du Commerce.
Paris, Jean Guignard, 1688.
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750 €
Edition originale.
Le "Pareres" fait suite au "Parfait négociant" du même auteur, publié en 1675 et qui deviendra la bible du négoce au dix-huitième siècle.
Pareres, est un substantif masculin d'usage dans le commerce d'ancien Régime, d'origine italienne, il signifie l'avis ou conseil d'un marchand ou négociant; car quand on consulte un marchand sur quelque matière, il donne sa réponse en italien avec un "mi-pare", c'est-à-dire, "je pense, il me semble".
[ACCARIAS DE SERIONNE, Jacques].
Les Intérêts des Nations de l'Europe, dévelopés relativement au Commerce.
Leide, Elie Luzac, 1766.
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1000 €
Edition originale.
Ouvrage écrit au lendemain de la Guerre de sept ans alors que l'Europe cherchait un nouvel équilibre politique. Pour Accarias celui-ci devait passer par les échanges commerciaux, il y proposait un programme de réformes précises – abaissement des droits de douane, réduction de la pression fiscale, en particulier sur les biens de première nécessité, contrôle du crédit public et politique de libéralisation de l’agriculture et des économies nationales...
Ce programme économique était fondé sur la littérature française et britannique présmithienne et promouvait un libéralisme radical.
GIDE, Charles.
Conférences sur l'Economie politique.
s.l., Ecole supérieure de guerre, 1908-1912.
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350 €
Edition originale.
Conférences sur l'Economie politique données aux élèves officiers de l'Ecole supérieure de Guerre entre 1908 et 1912, à la veille de la première guerre mondiale.
Ces cours autographiés, publiés par l'Ecole supérieure de Guerre étaient destinés exclusivement aux officiers de l'Armée active avec interdiction des les prêter à des personnes autres que des officiers.
Charles Gide (1847-1932), est un économiste et enseignant français. Il est le dirigeant historique du mouvement coopératif français, le théoricien de l'économie sociale, et l'oncle de l'écrivain André Gide.
Les Sujets de ces conférences varient chaque année de cours:
1908 : Le Budget
1909-: Les Grèves
1910 : Guerres de Tarifs et Traités de Commerce
1912 : Les Causes de la guerre
Relié à la suite on trouvera le cours de Droit international donné l'Ecole libre des Sciences Politique (SciencesPo) par Louis Renault (prix Nobel de la paix en 1907) et rédigé par des Officiers stagiaires qui furent auditeurs.
DORMOY, Emile.
Théorie Mathématique des assurances sur la vie.
Paris, Gauthier-Villars, 1878.
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450 €
Edition originale.
Emile Dormoy, ingénieur de Polytechnique et des mines dirigera la compagnie d'assurance Soleil-Vie. Il nous laisse cet important traité de mathématiques à l'usage des actuaires dans lequel il consacre notamment un chapitre à la Théorie des écarts. Il y décrit avant Wilhelm Lexis ce qui sera connu sous le nom de "Ratio de Lexis" (aujourd'hui remplacé par le test du Khi 2).
Il s’agit de rendre compte des variations enregistrées lorsqu’en examinant N échantillons de n événements on observe la proportion des apparitions d’un certain caractère ou événement.
La loi des écarts développée ensuite par Bachelier sera l'une des bases des mathématiques financières.
SAVARY, Jacques.
Le Parfait Négociant ou instruction générale pour ce qui regarde le commerce.
Paris, Jean Guignard, 1675.
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3500 €
Edition originale.
Célèbre négociant né en 1622 à Doué (anjou) d'une famille noble, Savary devint un riche commerçant et se retira des affaires à 36 ans.
Il fut choisi par Colbert pour faire partie des rédacteurs du code du commerce de 1673 que l'on appela "Code Savary".
Il rédigea en 1675 le "Parfait négociant" qui est la compilation des savoirs qu'il avait réuni pour la rédaction de l'ordonnance.
Les solutions juridiques y sont nettes, sensées, pratiques, honnêtes. L'ouvrage est une bible des affaires dont Max Weber a souligné l’importance.
Cet ouvrage devint un classique, réédité de nombreuses fois et traduit en Allemand, anglais, italien.
[GALIANI, Ferdinando] || [DIDEROT, Denis].
Dialogues sur le commerce des bleds.
Londres, s.n., 1770.
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1200 €
Edition originale.
Ouvrage revu et publié par Diderot d'après un manuscrit de Ferdinando Galiani, dans lequel celui-ci émet des réserves sur le le libre commerce des grains adopté par les édits de 1763 et 1764.
Galiani s'oppose en effet à l'exportation du blé hors de France alors que les régions françaises peuvent connaitre encore des périodes de famine.
Il s'agit d'une des premières critiques du libéralisme économique naissant.
Ce qui lui vaudra d'être fortement attaqué par l'esprit du temps, Turgot jugeant que la démarche de Galiani est représentative du refus obstiné, et obscurantiste, de la nouveauté scientifique.
BERROGAIN, Charles.
L'Expansion du commerce extérieur et l'organisation bancaire.
Paris, Delagrave, 1916.
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100 €
Edition originale.
Banquier des basses-pyrénées Charles Berrogain fut aussi à la suite de ce livre attaché au ministère du commerce. Cet ouvrage fut à l'origine de la création de la Banque française du commerce extérieur.
HEILPERIN, Michel.
Le Problème monétaire d'après guerre et sa solution en Pologne, en Autriche et en Tchécoslovaquie.
Paris, Recueil Sirey, 1931.
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80 €
Edition originale.
Publication de la thèse de doctorat de Michel Heilperin (1909-1971) ) fut un économiste spécialisé dans les sujets monétaires. En compagnie de William Rappard, de Louis Rougier et de Ludwig von Mises, il a défendu les thèses libérales et s'opposera aux politiques Keynésiennes.
[SCIENCES PO].
La Politique monétaire de divers Pays d'Europe.
Paris, Felix Alcan, 1928.
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50 €
Edition originale.
Rapports du cycle de conférences organisé par les élèves de l'école libre des Sciences politiques (actuelllement Sciences-Po) sur les politiques monétaires de l'Europe.
Le monde est à la veille de la crise de 1929 qui va faire voler ces politiques en éclats.
FISHER, Irving.
Le Pouvoir d'achat de la monnaie.
Paris, Marcel Giard, 1926.
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200 €
Première édition en français.
Ouvrage consacré à la théorie quantitative de la monnaie, son histoire, son mode de calcul.
Bien que ces notions aient déjà été exposés dès Bodin au XVIème siècle, Irving Fisher est le premier à exprimer clairement sous forme d'équation la théorie quantitative de la monnaie : MV=PT.
FISHER, Irving.
L'Illusion de la monnaie stable.
Paris, Payot, 1929.
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80 €
Première édition en français.
Preface de Francis Delaisi.
Ouvrage écrit à partir de conférences données à Genève en 1927, à la veille de la grande récession.
Fisher qui se préoccupe de la stabilité de la monnaie établie sur l'étalon or, décrit exactement ce qui va se passer en 1929 :
"Par exemple, supposons que dans dix ans d'ici l'or se raréfie au point de réduire nos réserves d'or aux pourcentages légaux; [...] La circulation des marchandises gagnera vite en rapidité sur la circulations de la monnaie; le niveau des prix baissera, et ce sera la dépression des affaires, le chômage et tous les maux qui les résultats inévitables d'une déflation considérable" (p.122)
Retournant à l'étalon-or en 1928, la France accumule des stocks d'or (Les réserves d'or de la France passent de 7% des réserves mondiales en 1926 à 27% en 1932) aspirant l'or mondial et démarrant le processus décrit plus haut.
LA POIX DE FREMINVILLE, Edme (de).
Instruction générale pour un régisseur d'une grande terre seigneuriale.
Paris, Gissey, 1760.
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300 €
Edition originale.
Plaquette peu commune donnant de courtes instructions pour la bonne gestion d'un domaine.
La Poix de Fréminville demeura jusqu'à la Révolution l'un des juristes les plus lus de son époque.
HORN, J. Edouard.
La Liberté des banques.
Paris, Guillaumin et Cie, [1866].
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200 €
Edition originale.
Ouvrage en faveur de la libéralisation du droit d'impression monétaire qui était (et le restera) le privilège de la Banque de France.
L'auteur, "libre-banquiste" comme ils s'appelaient, défend, que "Aucune raison de principe ou de jurisprudence ne permet de soustraire l'émission fiduciaire au droit commun, de la mettre hors la loi de la liberté industrielle. "
Son livre vient répondre à la crise de la Banque de Savoie, au cours de laquelle la banque savoyarde s'est vu retirer le droit de battre monnaie après l'annexion du Duché de Savoie par la France.
[VOLTAIRE].
L'Homme aux quarante ecus.
[Genève], s.n., 1768.
Fiche complète >
1750 €
Edition originale.
Premier tirage avec l'errata et les fautes non corrigées.
L'Homme aux Quarante Écus est le seul ouvrage de Voltaire qui a pour unique sujet l'économie.
Il s'agit d'un conte philosophique, dans lequel un riche financier qui échappe à l'impôt raille le pauvre paysan qui paie des impôts pour eux deux, bien que son revenu ne soit que de quarante écus.
Voltaire critique ici les théories économiques de l'école physiocratique.
Les physiocrates affirment que l’État n’a pas à intervenir dans la sphère économique.
Ils considèrent que seule l'agriculture (et donc les paysans), produit de la richesse et doit être la seule activité taxée.
Le livre sera condamné au bucher par le parlement de Paris et mis à l'index.
D'AUDIFFRET, Charles Louis Gaston.
Système Financier De La France.
Paris, Guillaumin et Cie, 1854.
Fiche complète >
400 €
Seconde édition.
Homme politique, administrateur et économiste français, Gaston d'Audiffret, fut président de la Cour des comptes et l'un des fondateurs du CIC.
TESSIERES-BOISBERTRAND, Etienne de.
De l'Administration financière telle qu'elle est sous l'influence des préjugés qui en arrêtent le développement, et telle qu'elle pourrait être sous l'empire de la science positive.
Paris, Cherruliez, 1836.
Fiche complète >
200 €
Edition originale.
Étienne de Tessières, comte de Boisbertrand, fut député sous la Restauration et la Monarchie de Juillet.
Il écrit ici une réflexion sur les finances publiques (l'impôt, la dette...) à la lumière de la nouvelle science positive.
RUELLE, Joseph René.
Opérations des Changes des principales places de l'Europe.
Lyon, Libraires associés, 1775.
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90 €
Seconde édition.
De la complexité du calcul des changes de monnaies entre toutes les monnaies d'Europe basées chacune sur un système non décimal.
On y trouve aussi une table des changes (évaluation de la monnaies française en différente places).
"On trouvera , à la fin de cet ouvrage, l'évaluation en argent de France des monnoies d'or & d'argent des différentes places de l'Europe, d'après des essais authentiques". (extrait de la préface)
Il faudra attendre 1866 pour la mise en place d'un étalon or qui simplifiera les changes internationaux.
[MATHON DE LA COUR, Charles Joseph].
Collection des Comptes-Rendus, piéces Authentiques, états et Tableaux, concernant Les Finances de France depuis 1758 jusqu'en 1787.
Lausanne, Cuchet, 1788.
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175 €
Edition originale.
Les comptes publics et notamment leurs déficits sont au centre des débats politiques des années 1780.
Ici sont publiés plusieurs comptes rendus de fermiers généraux qui sont au coeur des finances publiques.
GIRAUDEAU, Pierre.
La Banque rendue facile aux principales nations de l'Europe. Nouvelle édition. Revue, corrigee et considerablement augmentee sur les Memoires et les Avis des plus fameux Banquiers, Negocians, etc.
Lyon, Regnault, 1769.
Fiche complète >
250 €
Troisième édition augmentée.
Véritable manuel pratique de comptabilité à l'usage des négociants et des banquiers.
ABOT DE BAZINGHEN, François.
Traité des monnoies, et de la jurisdiction de la cour des monnoies, en forme de dictionnaire, qui contient l'histoire des monnoies des anciens peuples Juifs, Gaulois & Romains, (.) de France (.) de l'Asie, l'Afrique, l'Amérique (.) l'Europe (.).
Paris, Guillyn, 1764.
Fiche complète >
250 €
Edition originale.
SIBOUR, Ernest.
Centralisation industrielle excessive ses causes, ses effets : Industries & Métiers disparus ou qui sont en décadence dans le chef-lieu du département des Hautes-Alpes.
Gap, Jean, 1890.
Fiche complète >
60 €
Edition originale.
Livre qui étudie les bouleversements que la machine à vapeur a engendré dans le tissu artisanal des Hautes Alpes.
"En un mot, nous essayons de faire ressortir l'effet produit par cette nouvelle direction, cette irrésistible impulsion donnée à l'industrie par la machine à vapeur qui a anéanti la production manuelle de l'ouvrier dans beaucoup de localités, sans aucune compensation pour elles." (extrait de la préface).
MALTHUS, Thomas.
Essai sur le principe de population ou exposé des effets passés et présens de l'action de cette cause sur le bonheur du genre humain; suivi de quelques recherches relatives à l'espérance de guérir ou d'adoucir les maux qu'elle entraine.
Paris, J.J. Paschoud, 1809.
Fiche complète >
1000 €
Première édition en français.
Œuvre principale de Malthus traduite en français par Pierre Prevost sur la quatrième édition anglaise. A l'origine du Malthusianisme qui prône une restriction volontaire des naissances afin que la croissance démographique reste en rapport avec la croissance des richesses.
Bel exemplaire.
[POLITIQUE].
Etudes Contemporaines : 9 essais politiques.
Paris, Dentu Dumineray, 1859-1861.
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250 €
9 essais politiques publiés majoritairement dans la collection des Etudes Contemporaines de l'éditeur Dumineray. A partir de l'année 1860, l'empereur laisse peu à peu de plus en plus de pouvoirs aux assemblées parlementaires et la vie politique s'anime comme en témoigne ces essais.
Volume I :
PRESSENSE, Le Pouvoir temporel est il nécessaire à la religion ? , Paris, Dentu, 1859 (34 pages)
D'HAUSSONVILLE, Lettre aux conseils généraux, Paris, Dentu, 1859 (36 pages)
DE BROGLIE, Une Réforme administrative en Afrique, Paris, Dumineray, 1860 ((6)-242-(1) pages)
PREVOST-PARADOL, Les Anciens partis, Paris, Dumineray, 1860 (48 pages)
Volume II:
[Anonyme], La Liberté religieuse et la législation actuelle, Paris, Dumineray, 1860 ((4)-244 pages)
D'HAUSSONVILLE, Lettre au Sénat, Paris, Dumineray, 1860 (48 pages)
LEONCE DE LAVERGNE, La Constitution de 1852 et le décret du 24 novembre 1860, Paris, Dumineray, 1860 (48 pages)
Volume III:
DELPRAT, L'Administration et la presse, Paris, chez les principaux libraires, 1861 (44-(1) pages)
ODILON-BARROT, De La Centralisation et de ses effets, Paris, Dumineray, 1861 (viii-247-(1) pages).
[DU HAILLAN, Bernard de Girard].
Discours sur les causes de l'extrême cherté qui est aujourd'hui en France, & sur les moyens d'y remédier.
Paris, A l'olivier de Pierre L'Huilier, 1574.
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15000 €
Edition originale.
Après une fin de moyen-âge où les prix ont atteint des niveaux historiquement bas, le XVIème siècle est marqué par une inflation historique des prix.
En 1563 la Chambre de Comptes de Paris se charge d'une étude sur le "renchérissement de toutes choses" en relation avec "la dépréciation des monnaies", ce qui donnera lieu à la controverse entre Malestroit ("Les paradoxes du seigneur de Malestroict sur le faict des monnoyes", 1566) et Jean Bodin (Réponse aux paradoxes de M. de Malestroict, 1568).
Notre plaquette, attribuée à Bernard de Girard du Haillan qui fut secrétaire des finances du Duc d'Anjou, vient nourrir ce débat.
Haillan définit sept causes provoquant la hausse des prix (au lieu de 4 retenues par Bodin). La première d'entre elle étant l'abondance d'or en Europe.
"La première cause doncques de la cherté est l'abondance de l'or & de l'argent, qui est en ce Royaume plus grande qu'elle ne fut jamais."
En effet depuis le début du XVIème siècle, grâce à leurs conquêtes aux Amériques l'Espagne et le Portugal ont doublé la quantité d'or circulant en Europe.
A l'abondance d'or s'ajoute pour Haillan les monopoles des Marchands, l'augmentation des échanges internationaux, la consommation du luxe par les Princes, il recoupe ainsi les 4 causes de la cherté définit par Bodin en 1568. Mais il ajoute : Une surconsommation de vins et de viandes qui vient grignoter la surface agricole allouée aux autres denrées; l'augmentation des impôts qui pesant sur les paysans diminue les surfaces mises en culture; les périodes d'infertilité que venaient de connaitre la France dans les années précédentes.
On retrouve en fait dans le texte de Haillan tous les termes de la Théorie quantitative de la monnaie telle qu'elle sera formalisée en 1910 par Fisher (MV=PY) qui met en relation le niveau des prix avec la quantité d'argent échangée et la production de ressources.
Ces débats autour de la cherté aboutiront lors des Etats généraux de 1577 à l'essai de mise en place d'une politique monétaire et l'adoption de l'Ecu en tant que monnaie de compte. ("M. de Malestroit et la théorie quantitative de la monnaie", Revue économique , 1987, 38-4, pp. 853-876).
DAMOREAU, Estienne.
Traité des négociations de banque et des monnoyes étrangères.
Paris, Guillaume Cavelier-Pissot, 1727.
Fiche complète >
400 €
Édition originale.
Ouvrage pratique destiné aux banquiers, négociants et commerçants travaillant en Europe au début du XVIIIème siècle. Il a pour sujets la numismatique, l'explication des taux de changes et de conversions et l'explication des négociations de banque, illustrés par de nombreuses planches.
THIERS, Adolphe.
De la Propriété.
Paris, Paulin, Lheureux et Cie, 1848.
Fiche complète >
80 €
Edition originale.
Ouvrage écrit en réaction à la révolution de 1848 et les idées communistes qui commencent à émerger.
CHERUEL, Adolphe.
Mémoires sur la vie publique et privée de Fouquet surintendant des finances d'après ses lettres et des pièces inédites conservées à la bibliothèque impériale.
Paris, Charpentier, 1862.
Fiche complète >
90 €
Edition originale.
BONNARDET, Louis.
De la Mendicité.
Lyon, L. Boitel, 1841.
Fiche complète >
150 €
Edition originale.
"On n'aura pas oublié que notre but unique a été de traiter la question de la mendicité, et que ce n'est qu'accessoirement et pour le besoin de la discussion, que nous avons abordé celle de l'indigence. La répression de la mendicité tend à substituer le travail à l'aumône, et de plus à défendre le champ de la charité qui est l'héritage du véritable indigent, contre la paresse qui tend à l'usurper." (p.117)
Ouvrage contre la mendicité et qui critique également la "taxe des pauvres" par Louis Bonnardet (1793-1872), économiste, chef d'entreprise de chemin de fer, maire de Saint-Priest (Isère), président de la commission des prisons.
VEXLIARD, Alexandre.
Le Clochard, étude de psychologie sociale.
Paris, Desclée de Brouwer, 1957.
Fiche complète >
75 €
Edition originale.
Ouvrage qui reste toujours une référence sur la question.
Envoi de l'auteur à Jacques Duboin (1878-1976) économiste et homme politique dont nous dispersons une partie de la bibliothèque.
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