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Photo BOUTMY, Emile || RIBOT, Alexandre. 

Manuscrits originaux.
Ensemble rare et bien conservé de deux cours d'histoire constitutionnelle donnés à Sciences Po Paris en 1886 par les fondateurs de l'école : Emile Boutmy et Alexandre Ribot.
Manuscrits parfaitement lisibles et soignés par un scripteur qui restera inconnu qui fut auditeur du cours d'Emile Boutmy sur la Constitution des Etats Unis en mai-juin 1886 et du cours sur la Constitution française depuis 1789 donné par Alexandre Ribot en février-mars 1886.
Créé par Emile Boutmy au lendemain de la défaite de 1870 et de la Commune de Paris, l'École libre des sciences politiques (maintenant connu sous le nom de Sciences-Po) visait à enseigner les sciences politiques comme une science positive. Elle formera l'élite des hommes politiques jusqu'à nos jours.
1886 fut la dernière année au cours de laquelle Boutmy donnera son cours sur la Constitution des Etats Unis, on en connait une transcription dans les notes laissées par Pierre de Coubertin qui fut également auditeur de ce cours la même année. Une comparaison de la transcription des notes de Coubertin et de notre manuscrit nous laisse à penser que notre recueil est plus fidèle (semble une retranscription mot à mot) de l'enseignement de Boutmy.

Le cours d'Alexandre Ribot sur la Constitution française (seconde partie d'un cours plus étendue sur les constitutions européennes) laisse une part importante sur la naissance de la IIIème république dont les lois constitutionnelles ne furent votées qu'en 1875.

Photo GRANIER, Camille. 

Editions originales.
Suite de trois textes de Camille Granier alors inspecteur général des prisons. Les deux premiers sont extraits de la Revue générale d'administration, le dernier de la Revue pénitentiaire.

"Le débat rebondit à l’intérieur de la Société générale des prisons en 1895 sous forme d’une discussion autour du rapport de Camille Granier, inspecteur général des prisons. Celui-ci met l’accent sur l’aspect d’assistance pénitentiaire et la nécessité du principe de décentralisation. Il insiste sur les difficultés, les échecs des commissions de surveillance réactivées par tous les gouvernements et en attribue les causes au fait que les prisons étant administrées par une commission composée du président du tribunal, du procureur d’État et de deux membres nommés par le ministre de la Justice, en dehors du personnel administratif, les commissions de surveillance (indépendantes de l’administration) seraient trop autonomes, trop libres et donc dangereuses. Les commissions de surveillance déclineront peu à peu, laissant plutôt la place aux sociétés de patronage (bien que les missions en soient différentes). Ces débats sont néanmoins intéressants car ils mettent en lumière ces actions, ces orientations qui ont voulu “humaniser” ou “socialiser” la prison, ce sera également le cas des visites et conférences dans les prisons." Martine Kaluszynski, "La prison (et sa réforme), un enjeu formateur pour l’État républicain en construction", Revue hypermédia, 2006.

A la fin un texte de 14 pages qui semblent tirée d'un compte rendu de commission parlementaire.

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