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Photo [BEAUMARCHAIS]. 

Ensemble de 11 pièces publiées sur l'affaire qui opposa Beaumarchais à Kornmann et Bergasse.
Quelques années plus tôt Beaumarchais avait pris avec succès le parti de la femme du banquier Kornmann accusée d'adultère.
Bergasse, avocat voulant se faire une réputation publique repris cette affaire et attaqua Beaumarchais pour complicité d'adultère. Cet affaire donna lieu à nombres de publications de chacune des parties.

1/ Mémoire sur une question d'adultère, de séduction et de diffamation pour le Sr. Kornmann contre la dame Kornman son épouse [...], sl, sn, 1787. (2)-180 pages.
2/ Mémoire du Sieur Kornmann, en réponse au Mémoire du Sr de Beaumarchais, sn, sd. 62 pages.
3/ Requête présentée à nosseigneurs de Parlement par le Sieur Kornmann, Paris, Cailleau, 1789. 15 pages (+ note manuscrite)
4/ Réponse du Sieur Bergasse présentée au roi sur l'écrit du Sr de Beaumarchais , sn, 1788. 69 pages
5/ Mémoire de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais contre M. Guillaume Kornman banquier de Paris accusant sa femme d'Adultère, Paris, Clousier, 1787. 68 pages.
6/ Observations du sieur Bergasse sur l'écrit du sieur de Beaumarchais ayant pour titre, Court mémoire, en attendant l'autre dans la cause du sieur Kornmann, sn, 1788. 91-16 pages.
7/ Court mémoire en attendant l'autre par M. Caron de Beaumarchais, sn, 1788. 56 pages.
8/ Mémoire pour le sieur Bergasse, dans la cause du sieur Kornmann, contre le sieur de Beaumarchais et contre le prince de Nassau, sn, 1788. (2)-viii-150 pages.
9/ Mémoire présenté au Roi par M. Lenoir, conseiller d'état contre M. Kornman, sn, 1787. (2)-50 pages.
10/ Mémoire en réfutation contre Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais pour servir de suite au cri public; Paris, Chez le frippon d'imprimeur, 1787. 46 pages. (édition originale)
11/ Confession générale de Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais exécuté au caveau du Palais-Royal, sn, 1787. 24 pages.

Photo VERLAINE, Paul. 

Edition originale.
Cette édition a été publiée par Vanier peu après la mort de Verlaine, d'après un manuscrit en sa possession que le poète s'était jusqu'alors refusé à laisser paraître.
Verlaine a conçu la plupart des 71 pièces du recueil comme une oeuvre vengeresse.
Verlaine s'en prend ainsi à la poésie et aux écrivains contemporains ("l'Art poétique ad hoc", "Littérature", "Metz", "Portrait académique", "A Édouard Rod", "Ecce iterum Crispinus", "la Ballade de l'école romane", "Jean-René", "Conseils", "Pour Moréas", "l'Éternel Sot", "Arcades ambo"). Il invective également les éditeurs dans "Anecdote", "Un éditeur", "Ballade en faveur de Léon Vanier et Cie". Ailleurs, il stigmatise violemment la République et les politiciens ("Buste pour mairies", "Thomas Diafoirus", "Nébuleuses", "Opportunistes", "Un peu de politique"). Il fustige aussi bien les responsables de l'urbanisme ("Un peu de bâtiment") que les Parisiennes ("Contre les Parisiennes", "Sur la manie qu'ont les femmes actuelles de relever leurs robes"). Les institutions qui assurent le maintien de l'ordre social, c'est-à-dire surtout la justice ("A un magistrat de boue", "Autre magistrat", "Compliment à un magistrat", "Sonnet pour larmoyer") et la police ("Petty larcenies", "Cognes et flics") sont également l'objet de la vindicte du poète.

Invectives est le recueil de la haine et des rancunes, d'une hargne généralisée à laquelle seule, semble-t-il, la mort du poète put mettre un terme.

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