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Tous nos livres de médecine et de Pharmacie

Vous connaissez la citation de Georges Canguilhem « La Médecine est un art au carrefour de plusieurs Sciences » ?
C’est l’histoire qu’enseigne nos livres anciens sur la médecine, chirurgie et la pharmacie : d’abord empirique puis expérimental, l’art de soigner se nourrit au fil des siècles du progrès scientifique.
Découvrez comment les malades étaient soignés sous l’Ancien régime.

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Photo SOCIETE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE LA HAUTE-VIENNE || LE LIMOUSIN MEDICAL. 

Édition originale.

A la fin du XIXème siècle, à l'initiative d'un jeune médecin puis d'un collectif de praticiens, une revue spécialisée centrée sur l'actualité médicale de Limoges et de sa région est créée.
Elle est tout d'abord publiée sous le titre "Revue médicale de Limoges" entre 1867 et 1874 (interruption de la parution entre octobre 1869 et août 1872) par un médecin seul.
En 1876, la parution reprend grâce à un collectif de médecins de la Société de Médecine et de Pharmacie de la Haute-Vienne, dans le but d'entretenir et de transmettre les connaissances et observations de ces derniers.
C'est la naissance d'une revue d'envergure à l'échelle de la région, qui est publiée sous le titre "Journal de la Société de Médecine & de Pharmacie de la Haute-Vienne" qui devient en mars 1891 "Le Limousin médical" (Sa publication s'arrête en 1914).
Nous avons tous les volumes de cette période sauf le dernier de 1914.
Ces archives médicales s'étalent donc sur 47 années.
Le but de cette revue fut d': "accentuer le mouvement de décentralisation qui doit créer en dehors de Paris de nouveaux milieux scientifiques et donner à la province un rôle moins effacé. [...] Notre bulletin, qui prend désormais le titre de "Limousin médical", sera consacré exclusivement aux faits receuillis dans notre région ou publiés par ceux qui en sont originaires. Il évitera ainsi de faire double emploi avec les journaux édités à Paris, et qui, pour la plupart, ne contiennent qu'accidentellement les documents fournis par la province."

Les 37 volumes de cette revue médicale ont appartenu au Dr. Henri Boulland, qui fut secrétaire général de la Société de Médecine et de Pharmacie de la Haute-Vienne ; comme en témoignent la signature du médecin aux premiers contreplats des volumes des années 1893 et 1913, et la note manuscrite signée de sa main dans le volume de l'année 1889.
La note manuscrite est l'explication d'un cas, où le Dr. Henri Boulland a dû construire le premier pneumo-thorax artificiel, fait à Limoges (Septembre 1888).

Photo RENOU, Jean de. 

Première édition française de toute rareté, traduite du latin par Louis de Serres.
Cet ouvrage est "considéré comme la bible de l’apothicaire" (Dominique Kassel, La Pharmacie au Grand Siècle, p. 3).
Certains sujets comme la déontologie et les conseils intéressant l'outillage y sont traités avec une précision qui n'avait jamais été atteinte.
C'est pourquoi le livre de Renou, après avoir servi d'alphabet à plusieurs générations de pharmaciens est devenu aujourd'hui une mine précieuse de renseignements pour l'histoire de la pharmacie.

Jean de Renou, médecin originaire de Coutances, s'établit à Paris. Il se spécialisa dans la Matière médicale et s'appliqua à redresser les erreurs des Anciens et des Arabes.
Le livre II est consacré à la préparation des médicaments (broyage, décoction, brûlage, dissolution, fermentation, liquéfaction, durcissement, dessiccation, distillation, etc.), le livre III aux formes médicamenteuses, le livre IV aux succédanés, altérations, etc., le livre V donne les formules des remèdes classés suivant la manière dont ils entrent dans le corps humain.
Après avoir longuement étudié la Matière médicale, Jean de Renou décrit la maison, la boutique du pharmacien et le matériel qu'il doit posséder.
Renou nous apprend qu'une boutique d'apothicaire ne doit être établie que dans une maison bien située, bien aérée, dans laquelle on réserve les caves pour le vin, la casse et les liquides et l'étage supérieur pour les herbes, celui-ci étant situé au dessus de l'appartement du maître apothicaire.
L'officine, sise de plainpied, doit être carrée et bien claire, mais non exposée directement aux rayons solaires. Ceci afin que les médicaments ne puissent en être altérés. Non exposée aux vents, cette boutique doit posséder une porte donnant sur la rue, puis une autre sortie donnant sur une cuisine ou laboratoire, dans lequel, près de la cheminée, une armoire doit être réservée pour la conservation des confectionnés.
Les drogues doivent être placées dans la pharmacie, soit dans les tiroirs ou dans des pots en grès, soit dans des flacons de verre ou d'étain et de terre, chacun de ceux-ci portant le nom de la substance qu'il doit contenir. Une enseigne doit en outre être suspendue à la porte de l'officine afin que le public soit de suite renseigné sur le commerce qui s'y pratique.

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