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Tous nos livres de médecine et de Pharmacie

Vous connaissez la citation de Georges Canguilhem « La Médecine est un art au carrefour de plusieurs Sciences » ?
C’est l’histoire qu’enseigne nos livres anciens sur la médecine, chirurgie et la pharmacie : d’abord empirique puis expérimental, l’art de soigner se nourrit au fil des siècles du progrès scientifique.
Découvrez comment les malades étaient soignés sous l’Ancien régime.

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Photo CLERC, Nicolas Gabriel dit LECLERC. 

"Nicolas Gabriel Clerc, philosophe, historien, publiciste et médecin, naquit à Baume-les-Dames, petite ville de Franche-Comté, le 06 octobre 1726, d'une famille dans laquelle la profession
de médecin semblait être héréditaire depuis près de deux siècles.
Il fut nommé, en 1757, premier médecin des armées françaises en Allemagne.
Deux ans après, sur la demande de l'impératrice Élisabeth, et avec l'agrément du roi, il se rendit en Russie. Il suivit, en qualité de médecin le général Rasoumowski, dans un voyage qui avait pour but de visiter les principales cours de l'Europe.
A son retour, le général lui offrit la propriété de la ville de Batourin , à condition de ne la quitter jamais : il refusa pour revoir sa patrie, où il était en 1762.
Il fut nommé médecin du duc d'Orléans. Il retourna en Russie en 1769, avec le titre de premier médecin du grand-duc, et de directeur scholaire du corps impérial des cadets; il devint plus tard inspecteur de l'hôpital de Paul.
Ce fut pendant ce second voyage qu'il rassembla, suivant les intentions de Louis XV, les matériaux d'une histoire de Russie.
Rentré en France en 1777, il fut d'abord accueilli des ministres, puis oublié presque aussitôt.
Des hauts services qu'il avait rendus, la seule récompense qu'il obtint, fut le cordon de Saint-Michel, avec des lettres de noblesse, et une pension de 6000 livres.
Il prit alors le nom de Leclerc. En 1778, il fut nommé inspecteur-général des hôpitaux du royaume, et président d'une commission chargée de mettre fin aux abus qui régnaient dans cette administration. Un changement de ministère lui fit perdre ses places.
Il n'échappa plus à l'oubli dans lequel l'avaient laissé les affaires politiques que pour être persécuté pendant la révolution. Il mourut le 30 décembre 1798 à Versailles; où il habitait depuis vingt ans.
Les ouvrages de Leclerc sont fort nombreux.
On reconnaît dans tous un homme fort éclairé, et un très-bon esprit." (Dezeimeris).
Bel exemplaire de cet "ouvrage de philosophie médicale renferment des considérations fort justes sur la logique des sciences d'observation.
Il contient des renseignements curieux sur les bains des Russes et des peuples orientaux.
En pathologie, l'auteur se montre peut-être partisan un peu trop décidé du naturisme." (Dezeimeris).

Photo CHARAS, Moyse. 

Nouvelle édition revue corrigée et augmentée par l'auteur.
Savant médecin et Pharmacien né à Uzès en 1618, Charas étudia la chimie à Orange, puis vint de bonne heure à Paris, où il fut nommé démonstrateur royal de chimie au jardin du roi.

La révocation de l'édit de Nantes le força à quitter la France en 1680.

Après avoir pratiqué la médecine avec succès en Angleterre, puis en Hollande, il se rendit en Espagne où il avait été appelé auprès du roi Charles II, depuis longtemps malade.
Les soins qu'il lui donna n'empêchèrent pas qu'il fut dénoncé à l'inquisition, par suite de la jalousie des médecins de la cour.
Il n'en sortit qu'après avoir abjuré.

Ses écrits restent encore marqués par les théories alchimiques.

Sa pharmacopée est le fruit de ses leçons données à Paris et de ses études. Elle connut un grand succès, fut rééditée de nombreuses fois et a été traduite dans toutes les langues de l'Europe, et même en chinois pour la commodité de l'Empereur.

On y trouve la description de nombreuses préparations, recettes de remèdes et autres panacées universelles.


Charas explique aussi dans cet ouvrage pourquoi l'eau forte fond tous les métaux, excepté l'or; et pourquoi l'eau régale, qui met l'or en fusion, ne peut pas fondre les autres métaux, par exemple l'argent.

"L'argent, dit-il, a des pores, dont l'ouverture est proportionnée à la grosseur des pointes des particules de l'eau forte, assez aiguës par un bout pour entrer, et assez larges par l'autre pour séparer les parties du métal. Mais l'or, dont les pores sont beaucoup plus étroits que ceux de l'argent, ne peut pas admettre ces particules; donc l'eau forte doit fondre l'argent et non pas l'or. Quant à l'eau régale, elle doit au contraire fondre l'or et non pas l'argent. Les parties de ce dissolvant, subtilisées par le sel d'ammoniac, passent trop librement par les pores de l'argent, et ne se trouvent que dans l'or des pores disposés à les secondés dans leurs fonctions.".

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