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Tous nos livres de médecine et de Pharmacie

Vous connaissez la citation de Georges Canguilhem « La Médecine est un art au carrefour de plusieurs Sciences » ?
C’est l’histoire qu’enseigne nos livres anciens sur la médecine, chirurgie et la pharmacie : d’abord empirique puis expérimental, l’art de soigner se nourrit au fil des siècles du progrès scientifique.
Découvrez comment les malades étaient soignés sous l’Ancien régime.

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Photo FOESIO, Anutio, HIPPOCRATE. 
Photo DUPUYTREN, Guillaume. 

Edition originale.
Thèse présentée par Guillaume Dupuytren pour le concours pour la chaire de médecine opératoire. Concours qu'il remporta, il devint ainsi professeur de médecine opératoire à l'Hotel Dieu en 1812.
Premier chirurgien du roi sous Charles X et Louis-Philippe. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1825.

Il a exécuté et perfectionné presque toutes les opérations chirurgicales. On lui doit plusieurs opérations nouvelles au XIXe siècle, notamment la cicatrisation de l'intestin dans les hernies étranglées.
Dupuytren laisse son nom à la "Fracture de Dupuytren" et à la "maladie de Dupuytren".

A la suite de la thèse de Dupuytren nous retrouvons reliées les thèses suivantes :

- Jean Baptiste Clerc, Dissertation sur l'hydrocéphale, Paris, Didot, 1816
- Antoine Joseph Dussart, Dissertation sur la Blennorrhée virulente, Paris, Didot, 1817
- Thomas Mouette, Dissertation sur la pleurésie chronique, Paris, Didot, 1818
- Gabriel-Antoine Willon, Dissertation sur les lésions du crane à la suite des coups de feu, Paris, Didot, 1816
- L. Gasté, Considérations sur les anévrismes du coeur, Paris, Didot, 1818
- Marius Paul, Dissertation sur l'hépatite chronique, Paris, Didot, 1818
- Auguste Denéchaud, Considérations sur la nature et le traitement de l'entéro-mésentérite, Paris, Didot, 1818
- Grégoire Dagonet, Dissertation sur l'action immédiate des divers agens thérapeutiques, Paris, Didot, 1818
- Jean-François La Bourdette, Dissertation inaugurale sur la fracture de l'olécrane, Paris, Poncelin, 1803
- Prosper-Jean-Marie Leveque, Dissertation sur l'inflammation chronique de l'estomac, Paris, Didot, 1817
- Henri-Marie-Joseph Desruelles, Dissertation sur la nécroise à la suite des amputations, Paris, Didot, 1814
- P. Pons, Essai sur les sympathies considérées sous le rapport de la médecine, Paris, Didot, 1818
- Nicolas-Mathieu Guinée, Esquisse historique de l'épidémie dysentérique et scorbutique, Paris, Didot, 1816
- Antoine-Alexis Prompt, Considérations sur la marche et le traitement des maladies en général, Paris, Didot, 1816
- Jacques-Casimir Bigot, Dissertation sur la péripneumonie simple, Paris, Didot, 1818.

Photo RENOU, Jean de. 

Première édition française de toute rareté, traduite du latin par Louis de Serres.
Cet ouvrage est "considéré comme la bible de l’apothicaire" (Dominique Kassel, La Pharmacie au Grand Siècle, p. 3).
Certains sujets comme la déontologie et les conseils intéressant l'outillage y sont traités avec une précision qui n'avait jamais été atteinte.
C'est pourquoi le livre de Renou, après avoir servi d'alphabet à plusieurs générations de pharmaciens est devenu aujourd'hui une mine précieuse de renseignements pour l'histoire de la pharmacie.

Jean de Renou, médecin originaire de Coutances, s'établit à Paris. Il se spécialisa dans la Matière médicale et s'appliqua à redresser les erreurs des Anciens et des Arabes.
Le livre II est consacré à la préparation des médicaments (broyage, décoction, brûlage, dissolution, fermentation, liquéfaction, durcissement, dessiccation, distillation, etc.), le livre III aux formes médicamenteuses, le livre IV aux succédanés, altérations, etc., le livre V donne les formules des remèdes classés suivant la manière dont ils entrent dans le corps humain.
Après avoir longuement étudié la Matière médicale, Jean de Renou décrit la maison, la boutique du pharmacien et le matériel qu'il doit posséder.
Renou nous apprend qu'une boutique d'apothicaire ne doit être établie que dans une maison bien située, bien aérée, dans laquelle on réserve les caves pour le vin, la casse et les liquides et l'étage supérieur pour les herbes, celui-ci étant situé au dessus de l'appartement du maître apothicaire.
L'officine, sise de plainpied, doit être carrée et bien claire, mais non exposée directement aux rayons solaires. Ceci afin que les médicaments ne puissent en être altérés. Non exposée aux vents, cette boutique doit posséder une porte donnant sur la rue, puis une autre sortie donnant sur une cuisine ou laboratoire, dans lequel, près de la cheminée, une armoire doit être réservée pour la conservation des confectionnés.
Les drogues doivent être placées dans la pharmacie, soit dans les tiroirs ou dans des pots en grès, soit dans des flacons de verre ou d'étain et de terre, chacun de ceux-ci portant le nom de la substance qu'il doit contenir. Une enseigne doit en outre être suspendue à la porte de l'officine afin que le public soit de suite renseigné sur le commerce qui s'y pratique.

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