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Tous nos livres de médecine et de Pharmacie

Vous connaissez la citation de Georges Canguilhem « La Médecine est un art au carrefour de plusieurs Sciences » ?
C’est l’histoire qu’enseigne nos livres anciens sur la médecine, chirurgie et la pharmacie : d’abord empirique puis expérimental, l’art de soigner se nourrit au fil des siècles du progrès scientifique.
Découvrez comment les malades étaient soignés sous l’Ancien régime.

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Photo FOESIO, Anutio, HIPPOCRATE. 
Photo RENOU, Jean de. 

Première édition française de toute rareté, traduite du latin par Louis de Serres.
Cet ouvrage est "considéré comme la bible de l’apothicaire" (Dominique Kassel, La Pharmacie au Grand Siècle, p. 3).
Certains sujets comme la déontologie et les conseils intéressant l'outillage y sont traités avec une précision qui n'avait jamais été atteinte.
C'est pourquoi le livre de Renou, après avoir servi d'alphabet à plusieurs générations de pharmaciens est devenu aujourd'hui une mine précieuse de renseignements pour l'histoire de la pharmacie.

Jean de Renou, médecin originaire de Coutances, s'établit à Paris. Il se spécialisa dans la Matière médicale et s'appliqua à redresser les erreurs des Anciens et des Arabes.
Le livre II est consacré à la préparation des médicaments (broyage, décoction, brûlage, dissolution, fermentation, liquéfaction, durcissement, dessiccation, distillation, etc.), le livre III aux formes médicamenteuses, le livre IV aux succédanés, altérations, etc., le livre V donne les formules des remèdes classés suivant la manière dont ils entrent dans le corps humain.
Après avoir longuement étudié la Matière médicale, Jean de Renou décrit la maison, la boutique du pharmacien et le matériel qu'il doit posséder.
Renou nous apprend qu'une boutique d'apothicaire ne doit être établie que dans une maison bien située, bien aérée, dans laquelle on réserve les caves pour le vin, la casse et les liquides et l'étage supérieur pour les herbes, celui-ci étant situé au dessus de l'appartement du maître apothicaire.
L'officine, sise de plainpied, doit être carrée et bien claire, mais non exposée directement aux rayons solaires. Ceci afin que les médicaments ne puissent en être altérés. Non exposée aux vents, cette boutique doit posséder une porte donnant sur la rue, puis une autre sortie donnant sur une cuisine ou laboratoire, dans lequel, près de la cheminée, une armoire doit être réservée pour la conservation des confectionnés.
Les drogues doivent être placées dans la pharmacie, soit dans les tiroirs ou dans des pots en grès, soit dans des flacons de verre ou d'étain et de terre, chacun de ceux-ci portant le nom de la substance qu'il doit contenir. Une enseigne doit en outre être suspendue à la porte de l'officine afin que le public soit de suite renseigné sur le commerce qui s'y pratique.

Photo [Barbiers chirurgiens]. 
Photo CHARAS, Moyse. 

Édition originale.
Moyse Charas, « savant apothicaire », ouvrit une officine à l'enseigne « Aux vipères d'or » dans le faubourg Saint-Germain à Paris avant d'être nommé par Antoine d'Aquin en 1671 comme sous-démonstrateur de chimie au Jardin du Roy.
Charas reste surtout connu pour sa Pharmacopée royale galénique et chimique, rédigée d'après les cours qu'il avait dispensés au Jardin royal.
La pharmacopée de Charas connut trois éditions (la première en 1676) et fut traduite dans toutes les langues d'Europe, ainsi qu'en Chinois.
La thériaque, l'une des compositions les plus complexes que la pharmacie ait connues et dont l'origine remonte à plus de vingt siècles, jouissait au Moyen Âge d'une renommée universelle comme panacée que l'on appliquait à toutes sortes de maladies.
Elle était censée posséder des vertus admirables pour la vieillesse.
On l'utilisait aussi comme contrepoison.
La thériaque originelle est celle d'Andromaque, médecin de Néron.
La recette, complexe, fait appel à des substances appartenant aux trois règnes de la nature (la vipère y figurait en tête de la formule).
Au commencement de l'année 1667, Charas « dispense et achève publiquement », à Paris, en présence des magistrats, des médecins de la cour et de plusieurs membres de la Faculté de Médecine, la composition de 300 livres de thériaque.
La formule de la thériaque étant complexe et les composant coûteux, la réalisation publique était destinée à éviter les fraudes.
C'est suite à cette réalisation que Charas publie en 1668 notre ouvrage sur ce sujet.
Il y décrit précisément la composition et la réalisation de la thériaque.
Exemplaire très frais. Très bon exemplaire.

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