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Photo CHARAS, Moyse. 

Édition originale.
Moyse Charas, « savant apothicaire », ouvrit une officine à l'enseigne « Aux vipères d'or » dans le faubourg Saint-Germain à Paris avant d'être nommé par Antoine d'Aquin en 1671 comme sous-démonstrateur de chimie au Jardin du Roy.
Charas reste surtout connu pour sa Pharmacopée royale galénique et chimique, rédigée d'après les cours qu'il avait dispensés au Jardin royal.
La pharmacopée de Charas connut trois éditions (la première en 1676) et fut traduite dans toutes les langues d'Europe, ainsi qu'en Chinois.
La thériaque, l'une des compositions les plus complexes que la pharmacie ait connues et dont l'origine remonte à plus de vingt siècles, jouissait au Moyen Âge d'une renommée universelle comme panacée que l'on appliquait à toutes sortes de maladies.
Elle était censée posséder des vertus admirables pour la vieillesse.
On l'utilisait aussi comme contrepoison.
La thériaque originelle est celle d'Andromaque, médecin de Néron.
La recette, complexe, fait appel à des substances appartenant aux trois règnes de la nature (la vipère y figurait en tête de la formule).
Au commencement de l'année 1667, Charas « dispense et achève publiquement », à Paris, en présence des magistrats, des médecins de la cour et de plusieurs membres de la Faculté de Médecine, la composition de 300 livres de thériaque.
La formule de la thériaque étant complexe et les composant coûteux, la réalisation publique était destinée à éviter les fraudes.
C'est suite à cette réalisation que Charas publie en 1668 notre ouvrage sur ce sujet.
Il y décrit précisément la composition et la réalisation de la thériaque.
Exemplaire très frais. Très bon exemplaire.

Photo ROBIQUET, Henri-Edmond. 

Édition originale, bien complète de la photographie.

Henri-Edmond Robiquet (1822-1860) fut un physicien français et un membre de la Société de Pharmacie. Photographe expérimenté, il a personnellement testé dans son laboratoire les techniques décrites dans cet ouvrage.
Concernant la photographie voici ce qu'il dit :
"La figure 19, qui représente la vue du tombeau du sultan Mahmoud à Constantinople, a été obtenue de cette manière dans les ateliers de MM. Salmon et Garnier. Quand le premier essai d'un procédé véritablement original donne un résultat aussi satisfaisant, son avenir est assuré." (page 105).
"Les ingénieux procédés de MM. Salmon et Garnier sont destinés à opérer une véritable révolution dans le domaine de la photographie, de la gravure et des arts céramiques. Espérons que ces habiles inventeurs réussiront à en faire, comme ils se le proposent, l'application sur une grande échelle." (page 107).

En 1858, Henri Garnier et Alphonse Salmon découvrent la réaction photochimique du citrate ferrique, altérant ses propriétés hygroscopiques. Cela conduit à l'invention de leur procédé "au charbon", utilisant un positif plutôt qu'un négatif pour effectuer l'exposition.
De la suie de pin, du pigment ou des particules de sel métallique ont été apposés sur les zones collantes de l'émulsion non exposée, en utilisant un tampon en conjonction avec le souffle chaud du photographe.
Les particules sont ensuite lavées des zones exposées de l'émulsion, laissant derrière l'image grainée.
Un an plus tard, Garnier et Salmon ont abandonné les sels de fer pour poursuivre des émulsions de dichromate d'ammonium et de sucre.
La photograpie présente dans ce livre est l'une des rares (peut-être même la seule) photographies produites avec cette technique "au charbon".

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