GRANIER, Camille. Le Contrôle des services pénitentiaires [suivi de] Le Marché des services pénitentiaires [suivi de] Les Commissions de surveillance. 1894-1895.
GRANIER, Camille.
Le Contrôle des services pénitentiaires [suivi de] Le Marché des services pénitentiaires [suivi de] Les Commissions de surveillance.
Paris, Berger-Levrault et Cie, 1894-1895.
Trois ouvrages en un volume in-8 ( 247x150 mm), 51-(1)-43-(1)-23-(1)-14 pages. reliure : Plein maroquin rouge, dos à nerfs. Premier plat doré au chiffre de Félix Faure. Reliure insolée, mors fendillé en tête et queue. Papier très frais.
Editions originales.
Suite de trois textes de Camille Granier alors inspecteur général des prisons. Les deux premiers sont extraits de la Revue générale d'administration, le dernier de la Revue pénitentiaire.
"Le débat rebondit à l’intérieur de la Société générale des prisons en 1895 sous forme d’une discussion autour du rapport de Camille Granier, inspecteur général des prisons. Celui-ci met l’accent sur l’aspect d’assistance pénitentiaire et la nécessité du principe de décentralisation. Il insiste sur les difficultés, les échecs des commissions de surveillance réactivées par tous les gouvernements et en attribue les causes au fait que les prisons étant administrées par une commission composée du président du tribunal, du procureur d’État et de deux membres nommés par le ministre de la Justice, en dehors du personnel administratif, les commissions de surveillance (indépendantes de l’administration) seraient trop autonomes, trop libres et donc dangereuses. Les commissions de surveillance déclineront peu à peu, laissant plutôt la place aux sociétés de patronage (bien que les missions en soient différentes). Ces débats sont néanmoins intéressants car ils mettent en lumière ces actions, ces orientations qui ont voulu “humaniser” ou “socialiser” la prison, ce sera également le cas des visites et conférences dans les prisons." Martine Kaluszynski, "La prison (et sa réforme), un enjeu formateur pour l’État républicain en construction", Revue hypermédia, 2006.
A la fin un texte de 14 pages qui semblent tirée d'un compte rendu de commission parlementaire.
provenance: Exemplaire du président de la république Félix Faure (1841-1899).
Prix : 450 €