s.l., Ecole supérieure de guerre, 1911.
Un volume in quarto (270x220 mm), 246 pages. Sans les cartes. reliure : Demi percaline de l'époque, dos lisse portant le nom du Capitaine Bichot l'élève qui fit relier ce cours autographié. Un élastique intégré à la reliure laisse supposer l'utilisation de cartes en support de cours qui ne sont ici pas présentes.
références: Philippe Vial [ “Colonel Pétain, Cours d’infanterie enseigné à l’École supérieure de guerre (1911).”, Revue historique des armées, 273 | -1, 136. " À la différence de Foch, Pétain n’a jamais beaucoup écrit et encore moins publié. D’où l’intérêt du cours d’infanterie dactylographié retrouvé par Jean Delmas dans les archives de l’École supérieure de guerre à la fin des années 1960, quand il y était professeur d’histoire. Versé aux collections des bibliothèques de l’École militaire et de Vincennes, ce texte était depuis connu des historiens mais n’avait jamais été mis à la disposition des lecteurs."]
Claude Franc [« 120 ans d’École supérieure de Guerre(1/2) : 1876-1914 », Revue Défense Nationale, 2019/2 (N° 817), p. 40-47 : "Pétain, professeur adjoint au cours de tactique d’infanterie en 1902 et 1903, en prend la direction de 1908 à 1911. Il se fait remarquer par la rigueur et la clarté de ses interventions, ce qui lui vaut d’être surnommé « Précis le Sec » par ses stagiaires. Il délaisse et s’affranchit sans ménagement ce qui lui paraît inutile, suranné ou irréaliste au sein des documents d’arme en vigueur, n’hésitant pas à s’attaquer de front à l’œuvre de Bonnal, principal promoteur des œuvres napoléoniennes comme fondement de la doctrine militaire. Par l’analyse de la bataille d’Auerstedt, conduite par Davout, le jour même d’Iéna, et certainement plus décisive que cette dernière, Pétain minimise le génie prêté à Napoléon et s’efforce, simultanément, de souligner toutes les différences en matière d’armement et de tactique entre un combat du XIXe siècle et une guerre du début du XXème"].
provenance: Relié par le Capitaine Henri Bichot (1874-1953) qui servit dans l'infanterie coloniale jusqu'en 1915, descendant du Général Lyautey.
Prix : 1200 €