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Astronomie

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Photo CLAIRAUT, Alexis. 

Edition originale des tables de la Lune issues des travaux d'Alexis Clairaut sur le problème des trois corps.

"Entre 1747 et 1754, trois des plus grands mathématiciens de leur temps, Euler, D'Alembert et Clairaut s'opposent sur un projet commun : développer de nouvelles méthodes mathématiques afin de résoudre le problème complexe posé par le mouvement de la Lune, soumise à la fois à l'attraction gravitationnelle de le Terre et du Soleil. [...] Mais l'enjeu n'est pas seulement mathématique. Il devenait en effet urgent, pour les besoins de la navigation astronomique, pour la sureté des routes maritimes et commerciales, et pour la sauvegarde des équipages de disposer enfin de tables donnant la longitude écliptique de la Lune avec une précision suffisante afin de rendre la méthode des distances lunaires afin applicable en mer." (Guy Boistel. Au-delà du problème des trois corps : Alexis Clairaut et ses tables de la Lune à vocation nautique (1751-1765) Actes du congrès d'histoire des sciences et des techniques, Poitiers, 20-22 mai 2004).

L'enjeu à la fois scientifique et commercial explique que Clairaut dans l'introduction de ses tables indique la chronologie précise de la divulgation au public de ses découvertes mathématiques. Bien que proposant la solution mathématique la plus juste du problème des trois corps, il sera devancé par l'allemand Mayer qui publie en 1753 ses tables établies de façon empirique. Et c'est Mayer qui sera récompensé par le Board of Longitude du prix de 3000 livres sterling au grand dam de Clairaut.

Photo KEPLER, Johannes || BARTSCH, Jakob. 

Seconde édition.
En 1627, Kepler publie son dernier ouvrage, les Tabulae Rudolphinae, une éphéméride des mouvements planétaires d’une précision inédite. Elles sont fondées sur les lois du mouvement des planètes qu'il avait découvertes.
Elles bénéficient de la découverte récente des logarithmes que Kepler utilise pour ses calculs.

L’utilisation du calcul logarithmique est ainsi au cœur du travail astronomique de Kepler. Il découvre les travaux de Napier en 1617, d'après le petit ouvrage de Benjamin Ursinus. Faute de savoir comment on les calculait, il créa ses propres tables.
Plus précises que celles de son prédécesseur, les tables de Kepler seront publiées dans Mathematici chilias logarithmorum en 1624.

Pour les Tabulae Rudolphinae, Kepler modifie ses tables logarithmiques en y modifiant le pas.

Après la mort de Kepler en 1630, son gendre Jacob Bartsch voulut proposer une version portable et moins onéreuse des tables logarithmiques utilisées pour les calculs des Tabulae, qui avaient été publiées au format in folio. Bartsch les fit publier au format in-16, sous le titre Logarithmorum logisticorum (Sagan, 1631).

Notre édition a été donnée par le mathématicien français Jean Caspar Eisenschmidt, qui fut le correspondant de Cassini à Strasbourg. Eisenschmidt y explique dans son introduction que le tirage de l’édition originale avait été extrêmement limité en raison de problèmes financiers. La rareté des exemplaires de l’édition de Sagan, déjà à l’époque, nécessitant une nouvelle édition.

Exemplaire d'une grande fraicheur.

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