ESCLANGON, Les Preuves astronomiques de la Relativité, 1922

Edition originale.
Tiré à part d'un article paru dans le Bulletin astronomique.
Dès le début de son article l'auteur nous prévient : "Les astronomes se préparent à renouveler et multiplier les observations dont les résultats douteux et non incontestés jusqu'ici ont cependant servi de base fondamentale à cette sorte de religion scientifique qu'est devenue la relativité".
Esclangon réexamine les preuves alors connues (calcul des périhélies de Mercure, déviation des rayons du Soleil, variations des raies), et expose certains paradoxes (vitesse supraluminique d'une ombre projetée).
On sent en sous-texte que ce qui dérange profondément Ernest Esclangon est la relativité du temps, lui qui Directeur de l’Observatoire de Strasbourg et professeur d’astronomie à la faculté des sciences avait comme domaine de recherche la synchronisation sur le temps sidéral des horloges des observatoires.
Lecture passionnante quand on s'intéresse à la Relativité.